Coupe de France
Saison 2018/2019

32e Finale – Dimanche 20 janvier 2019 / Groupe A

3e Tour – Dimanche 9 décembre / Groupe A

Le 3eme tour de la coupe de France (mais le 1^er pour Bois-Colombes qui ne rentrait qu’aujourd’hui dans la compétition) avait lieu en ce dimanche 9 décembre. Rendez-vous à 13h25 au club pour Emile et moi-même, Brice et Elliot se rendant directement à Enghien où avait lieu le match. 

Le match a lieu à 14h15, remise des compos 1/4h avant. Après quelques difficultés pour trouver une place, nous arrivons finalement à 14h17, Brice et Elliot déjà sur place ont déjà écrit la compo, et la compo adverse laisse présager un match relativement facile, Enghien ayant mis un 1888 au 1^er échiquier suivi par 2 joueurs entre 2000 et 2100 et d’un 1916 au dernier échiquier. Il n’en fut rien. 

En effet, après 40 coups et plus de 3h30 de jeu, les 4 parties sont encore en cours. 

Elliot au 4 sera finalement le premier à finir. Après un coup de pion qui parait étrange mais permet de défendre indirectement un pion par une menace d’enfilade, la position me parait dans un premier temps guère rassurante, avant de sembler clairement avantageuse quand Elliot s’empare de la paire de  fous. Je repasse un peu plus tard et nous voilà dans une finale avec dame + tour chacun avec un méchant pion à une case de dame en colonne e et 2 gentils pions en colonne a et b qui semblent également prometteurs. Elliot sera contraint de lâcher une tour entière contre le pion adverse mais ces 2 pions blancs en a6 et b6 lui permettront néanmoins de sauver la nulle. 

Brice au 2 sera le 2e à finir. Dans une sicilienne avec 2…e6, il se fait planter assez rapidement un pseudo-sacrifice à base de Cd5 qui capture sa paire de fous. La position de son adversaire semble légèrement avantageuse mais la tendance s’inverse petit à petit et le roi adverse se retrouve dans les courants d’air tandis que le fou rescapé dans une partie où il reste les dames, une tour et des fous de couleur opposés devient monstrueux. Brice empoche un point entier libérateur pour l’équipe. 1-0

En effet au 1 avec les blancs et presque 400 points de plus que mon adversaire, la victoire ne semble malgré tout pas acquise. Dans une française dans laquelle mon adversaire a fait le grand roque et où mon roi est resté au centre, l’action se passe à l’aile roi où des pions puis les dames sont échangées. Dans une finale avec Tour-fou-cavalier de chaque côté, je sacrifie un pion pour activer ma tour puis le regagne avant de réseauter mon adversaire qui est contraint de donner du matériel pour s’en sortir. Malgré mon cavalier de plus et un pion passé sur la colonne a, mon adversaire dispose d’un roi et d’une tour très active et d’un pion passé protégé sur la colonne c très dangereux, éventuellement prêt à être rejoint par un pion d, mon pion d4 étant souffreteux (comme dirait un joueur du club). Je suis finalement obligé de donner une tour entière contre ce pion passé, mon pion a étant arrivé à une case de dame et mon roi s’étant activé dans l’intervalle, mon adversaire ne pourra pas l’emporter mais conservera un roi suffisamment proche des pions restants pour assurer la nulle.

Malgré un empressement non dissimulé à retrouver « les fleurs du mal », Emile sera le dernier à finir. Après un début et un milieu de jeu où son adversaire semble avoir été stratégiquement dominé, les pièces adverses se pressent sur l’aile roi pour une attaque imaginaire redoutable. Dans le zeitnot, Emile joue un coup « pour embrouiller la position », qui conduit son adversaire à donner aimablement une qualité qu’Emile redonnera semble-t-il contraint et forcé, même si je soupçonne que ce soit en réalité pour tester sa technique dans une finale de dame légèrement supérieure qu’Emile gagnera avec brio et une technique magistrale et irréprochable (commentaire fait à sa demande sous la menace d’une sicilienne kalachnikov).